Santé et bien-être

Les clubs Aspria : un modèle de lieu public sans covid

Les clubs Aspria : un modèle de lieu public sans covid
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Le 12 avril 2021, Le Soir publiait une carte blanche avec des propositions d’adaptation de la stratégie d’assouplissement des mesures visant à un contrôle de la pandémie. Cette publication a suscité beaucoup d'intérêt du public. Les clubs Aspria sont montrés en exemple comme modèle d’application des protocoles de sécurité.

Lisez la suite pour découvrir la stratégie proposée et comment Aspria se positionne par rapport à la sécurité.

Adaptation de la stratégie covid : un label « covid safe »

La carte blanche émane d’experts renommés. Les 3 scientifiques signataires sont souvent qualifiés de « modérés » et « nuancés » : Nathan Clumeck est professeur en maladies infectieuses à l’ULB), Marius Gilbert est chercheur en épidémiologie à l’ULB) et Leila Belkhir est infectiologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.

Dans cette carte blanche, ils appellent à une adaptation de la stratégie covid mise en place en Belgique pour gérer la pandémie. L’approche secteur par secteur a pu se justifier au début de cette crise sanitaire, dans l’urgence de la gestion épidémiologique, mais aujourd’hui, plus d’un an après, il faut cesser d’ouvrir et de fermer des secteurs entiers sans distinction.

Etant donné les risques de reprises épidémiques lors de l’automne et de l’hiver prochain, et malgré l’évolution de la campagne de vaccination, Nathan Clumeck, Marius Gilbert et Leila Belkhir prônent la mise en place d’un label « covid safe » :

« Dispositifs de ventilation, dispositifs de désinfection de l’air, filtres EPA, détecteurs CO2, protocoles de circulation : tous ces moyens existent et devraient être mobilisés pour contribuer à faire de nos lieux publics des endroits où la transmission peut être réduite à un risque résiduel parfaitement acceptable, quitte à les compléter par des protocoles additionnels comme le port du masque ou l’utilisation de tests pendant des périodes sensibles. Les communes pourraient être investies de la responsabilité de conseiller, soutenir et vérifier la conformité « covid safe » des lieux publics. »

L’avis des experts est que ce processus peut être suivi à la fois dans les secteurs public et privé, avec un soutien financier potentiel de l’État. Ils argumentent : « Il est probablement nettement moins coûteux pour les dépenses publiques de soutenir ces investissements que de payer des subsides pour fermeture ou chômage partiel des activités dites non essentielles auxquelles de nouvelles résurgences épidémiques pourraient nous exposer. »

Les trois scientifiques en arrivent à la conclusion qu’il est temps d’apprendre à vivre « malgré le virus ». L’objectif est de minimiser les risques de transmissions pour atteindre un risque résiduel acceptable, comme nous le faisons par exemples en matière de sécurité routière.

Lire La Carte Blanche.

Un modèle de lieu public sans covid

Suite à la publication de cette carte blanche, le journaliste économique Julien Bosseler s’interrogeait : à quoi ressembleraient ces lieux « covid safe ». Dans le cadre de cette recherche, il a visité les clubs Aspria. Son article relate sa visite à l’Aspria Arts-Loi et sa rencontre avec Flavien Chambaud, General Manager du club.

Comment Aspria est-il devenu un modèle « covid-safe » ?

En juin dernier, dans le cadre de la première réouverture, Aspria a mis en place des protocoles de sécurité stricts dans tous ses clubs. Pour garantir un niveau de sécurité maximal à ses membres et à son personnel, le groupe a consulté le Professeur Clumeck.

Les mesures prises vont au-delà des normes imposées par les autorités sanitaires officielles. Outre le port du masque et la distanciation sociale, d'autres mesures comprennent : une ventilation et une filtration efficaces de l'air, des détecteurs de CO2 dans nos cabines de soins des Instituts, une application de réservation en ligne pour gérer le trafic des visiteurs, des contrôles de température obligatoires, des processus d'assainissement et de désinfection améliorés, des écrans de protection et des niveaux de chlore accrus dans nos piscines.

En savoir plus sur nos protocoles de séurité.

À eux seuls, les investissements à Bruxelles ont atteint 75 000 € - et, comme le mentionne Flavien Chambaud dans son entretien avec Julien Bosseler : « nous continuerons à engager des coûts supplémentaires aussi longtemps que nécessaire. Cela souligne notre engagement à l'échelle du Groupe pour la santé et le bien-être de nos membres, car nous leur permettons de retourner en toute sécurité dans leurs clubs et de reprendre leurs activités préférées dès que possible ».